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5 jeunes chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont obtenu des subventions de l’Union Européenne

Nouvelle réussite pour l’Université de Tel-Aviv : le Conseil Européen de la Recherche (ERC) vient de publier les lauréats de ses bourses « Jeunes chercheurs » pour l’année 2023. Parmi eux, cinq chercheurs de l'Université de Tel-Aviv en début de carrière, dans divers domaines de recherche. La prestigieuse subvention leur permettra d'atteindre leurs objectifs, de promouvoir des collaborations fructueuses et de démarrer les premières étapes de commercialisation des technologies qu’ils développent.

ERC jeunes chercheurs 2023« L'université de Tel-Aviv est très fière de ses chercheurs qui sont à l'avant-garde de la science mondiale et contribuent au développement et à l'avancement de la recherche et au développement de technologies appliquées commercialisées dans de nombreux domaines de recherche différents et variés », a déclaré le Prof. Dan Peer, Vice-Président pour la recherche et le développement de l'Université de Tel-Aviv et directeur du laboratoire de nanomédecine. « Il est émouvant et gratifiant de constater la reconnaissance à laquelle parviennent les chercheurs de l'université ».

Voici les jeunes chercheurs dont les projets innovants seront subentionnés par l’Union européenne cette année :

Le Dr. Yaara Oren, chercheuse en oncologie au Département de génétique moléculaire humaine et de biochimie de la Faculté de médecine, étudie une population rare de cellules cancéreuses, appelées cellules persistantes, capables d'échapper aux médicaments sans subir de changement génétique. Ces cellules sont probablement à la base de notre incapacité à guérir le cancer, même lorsqu’il est possible d’adapter au patient un médicament correspondant au code génétique spécifique de sa maladie. Malgré la grande importance clinique de la compréhension des processus qui permettent la survie des cellules persistantes, leur rareté et la difficulté de les caractériser font que nous ne sommes pas capables aujourd’hui de proposer des traitements qui les éliminent. Les recherches du Dr. Oren combinent des outils expérimentaux et informatiques permettant la caractérisation cellulaire jusqu’au niveau de la cellule isolée, afin de mettre en lumière les processus qui permettent aux cellules persistantes de survivre. Le Dr. Oren espère que les travaux menés dans son laboratoire pourront servir de base au développement de médicaments qui élimineront cette population cellulaire mortelle.

Le Dr. Or Perlman, du Département de génie biomédical de la Faculté d’ingénierie et de l'École des neurosciences, poursuit des travaux en imagerie biomédicale qui intègrent les domaines de l'intelligence artificielle et le développement de méthodes de diagnostic précoce des maladies et de suivi de leur traitement. Son projet de  recherche pour l’ERC porte sur le développement d'une méthode d'imagerie des caractéristiques des tissus moléculaires basée sur l'imagerie par résonance magnétique (IRM), qui vise à permettre une surveillance rapide, précise et non invasive du traitement du cancer du cerveau chez les enfants. L'approche proposée combine l'intelligence artificielle et des modèles biophysiques.

Le Dr. Roi Livni, de l'École de génie électrique de la Faculté d’ingénierie, concentre ses recherches sur les théories de l'apprentissage et en particulier sur la compréhension du mécanisme de généralisation dans les systèmes d'apprentissage. Les méthodes d’apprentissage modernes s’appuient sur des modèles dotés d’une très forte mémoire qui nécessitent la mémorisation d’une énorme quantité de données. Il existe une tension entre ce besoin de mémorisation et les modèles théoriques de généralisation, et il est donc difficile de caractériser le processus et notamment de décrire comment les données sont utilisées par le modèle. D’un autre côté, il est nécessaire aujourd’hui de déterminer quels sont les éléments manquant dans les données et si les droits des propriétaires des données ont été violés. L'objectif du projet est de produire un cadre théorique capable de répondre à ce type de questions et, entre autres, de permettre aux machines d'apprendre à partir des données sans crainte de violation des droits d'auteur.

Le Dr. Michael Gilead, de l'École des sciences psychologiques, étudie les processus cognitifs et les interactions symboliques, en utilisant diverses méthodologies, notamment l'analyse du langage, des expériences comportementales issues du monde de la théorie des jeux et des études d'imagerie cérébrale. Le but de sa recherche actuelle est de comprendre les processus de traitement de l'information qui amènent les personnes à représenter des conventions sociales comme des faits naturels indiscutables, un phénomène appelé « réification ». Dans la réalité humaine, les faits se divisent en « faits naturels » (par exemple, le fait qu'un diamant soit dur) et en « faits sociaux » (par exemple, le fait que les diamants aient de la valeur). Les humains savent généralement faire la différence entre les constructions sociales et les faits naturels. Cependant, dans de nombreux cas, les constructions sociales sont perçues comme des faits naturels. Par exemple, les gens « oublient » parfois que des normes sociales telles que le degré de disparité salariale entre les directeurs et les employés sont une décision humaine, et non un décret du destin ou de la nature, et que ces faits peuvent donc être modifiés par la force de la volonté. Le but de la recherche est de comprendre ces processus « d’oubli » aux niveaux social, cognitif et cérébral.

Le Dr. Lior Zalmanson de la Faculté de gestion étudie les pratiques de gestion algorithmique, méthodes basées sur le remplacement d'une partie du niveau de la gestion inférieure d'une organisation par des algorithmes d'intelligence artificielle qui guident, évaluent, supervisent et surveillent les employés. Ces méthodes sont appliquées sur des plateformes comme Uber ou Wolt où les chauffeurs ou les livreurs sont en fait gérés par une plateforme technologique. Les études sur l’impact de ces méthodes sur l'expérience des employés salariés dans les organisations traditionnelles sont extrêmement limitées. Le Dr. Zalmanson concentrera ses recherches actuelles sur les usines, les services médicaux et les transports, où les travailleurs sont à la fois sous la supervision et la direction d'algorithmes et de gestionnaires humains, ce qui crée des défis mais aussi des opportunités. Grâce à la compréhension des conséquences de la gestion algorithmique, l’étude devrait contribuer à développer les connaissances sur la gestion éthique à l'ère de la supervision basée sur l'intelligence artificielle. Enfin, ces travaux contribueront à façonner l'avenir du travail et à garantir un équilibre entre les éléments humains et informatisés dans l’environnement de travail.

 

Photo (de gauche à droite et de haut en bas):

Les Dr. Michael Gilad, Yaara Oren, Roi Livni, Or Perlman et Lior Zalmanson

(Crédit: Université de Tel-Aviv)

 

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